Admin : Anna Hamilton

La plupart des étudiants apprécient Anna, simplement parce qu’ils ne la connaissent que de vue, la trouve belle est avenante, ou alors parce qu’ils sont ses amis. Elle est très populaire, tous les deuxième et première année la connaisse, ainsi qu’une partie des troisième année. C’est vrai qu’il est assez dur de passer à coté. Beaucoup de filles l’envie, aimeraient lui ressembler, et d’un coté la déteste parce qu’elles ne sont pas du tout comme elle. Cette jalousie ainsi que son franc parlé (disons plutôt qu’elle ne sait pas prendre des pincettes pour dire les quatre vérités) lui attire également quelques regards méchants. Certains étudiants ne la supportent, ils ont clairement leur raison car Anna n’est pas très facile à vivre, mais c’est surtout qu’ils s’arrêtent à la première image d’elle : une fille superficielle, pas très intelligente qui cour tout les jeans moulants à l’horizon. Ils ont raison sur seulement un point…
Les étudiants appréciant le plus Anna à Harvard sont bizarrement les garçons…

S’il y a bien quelque chose qu’Anna ne peut pas supporter c’est que ses cheveux n’en fasse qu’à leur tête (si je peux me permettre le jeux de mot…). Elle passe beaucoup de temps chaque jour à ce qu’ils soient a peu près parfait et surtout qu’ils tiennent ! Ce en devient par moment très handicapant, surtout quand sa chevelure ne tient pas : la jeune fille doit alors se précipité dans la première pièce équipée d’une glace. Ses amis aiment bien la taquiner là dessus.

Edouard Hamilton est un riche PDG d’une entreprise de marketing basée à Sidney. Sarah Hamilton fut sa secrétaire et c’est ainsi qu’ils se sont rencontrés. Ayant autant le sens des affaires que sont mari, quand elle eu Anna, Sarah eut l’idée d’ouvrir une chaîne de production de petits pots pour aider les jeunes mamans débordée. Ce fut un véritable succès et Sarah devint bientôt aussi fortunée et connue que son époux.
Aujourd’hui Anna garde toujours contact avec sa mère mais parle beaucoup moins à son père. Inconsciemment elle le considère responsable du divorce, étant constamment absent et peu affectueux. Depuis qu’elle est entrée à Harvard, depuis deux ans, elle ne lui a parlé qu’une fois et cela lui convient parfaitement.

Le soleil s’engouffrait dans la chambre, sa douce chaleur atteignait le visage d’une femme assoupie dans un fauteuil, un livre posé sur ses genoux, presque caché par l’imposant ventre rond. Ce fut dans ces conditions que les premières contractions de Sarah Hamilton apparurent, à 16h de l’après midi un Mardi 10 Décembre. Le soleil d’été de Sidney faisait briller les yeux de la petite fille qui venait de naître. Le père d’Anna n’était malheureusement pas là pour l’heureux événement, il avait dû partir quelques jours plus tôt à Milan pour visiter une de ses nouvelles usines. Sarah se sentait plus que délaissé, dans sa grande maison Australienne, tenant le nourrisson en son sein.
Edouard n’était pas présent non plus à la naissance de Kate, un peu moins d’un an plus tard. Cette situation était presque permanente en fait. Le père de famille voyageait en permanence pour nourrir une famille déjà comblée, tandis que la mère faisait fructifier son entreprise tout en s’occupant de ses deux filles, avec l’aide d’une nounou. Anna appris très vite à se charger seule d’elle et de sa sœur. Elle montrait une forte disposition pour la musique également, et dès ses cinq ans elle jouait du piano. Bien sûr la mélodie ressemblait plus à un concert de percussion mais pour un enfant de cet âge, la petite fille avait du talent. De plus, elle faisait tout pour protéger Kate, principalement contre les disputes à répétition de leurs parents. Dès que Mr.Hamilton rentrait dans sa maison, la colère de sa femme éclatée ou alors c’était lui qui provoquait les éclats pour diverses raisons. Dans ces cas là Anna enfermait Kate dans sa chambre. La petite pleurait et ne comprenait pas, mais sa grande sœur ne voulait pas que l’image de parents parfait se brise pour sa chère petite sœur. Elle même avait vu très vite ses illusions partir en fumée. C’est pour cela que dans l’année de ses six ans, lorsque les Hamilton décidèrent de se séparer, elle n’éprouva pas une grande surprise et l’accepta parfaitement. Elle montrait une grande maturité pour son bas âge.
Anna décida de vivre avec sa mère et sa sœur, non loin de leur ancienne maison où vivait toujours son père. Elle ne vit pas plus ses parents après leur divorce, chacun trop happés par ses affaires, même s’ils éprouvaient un amour sans borne pour leur deux petites filles. Anna s’occupait en faisant du sport, principalement du basket et du ski, en jouant avec sa petite sœur ou en regardant des défilés de mode à la télé. Elle eu une enfance dorée, entourée de douceur, mais sans présences paternelles.
A l’age de quinze ans, quand l’heure d’entrée au lycée arriva, Anna ne voulu plus rester en Australie. Elle affectionnait pourtant ce pays où demeurait tous ses amis, sa famille, sa patrie. Elle partie s’installer chez sa grand mère maternelle, dans son appartement de New York qu’elle connaissait bien pour y avoir passer toutes ses vacances depuis sa plus tendre enfance. Elle envoyait au moins une fois par semaine un mail à ses parents et à sa petite sœur mais se sentait comme libérée d’un poids, un devoir, d’un responsabilité. Elle pouvait enfin vivre sa vie avec toute la légèreté qu’elle entendait, et surtout avec sa carte bancaire approvisionnée par Papa. Dans son lycée huppé de NY, Anna rencontra October dès sa première année. Elles devinrent très vite amies puis rapidement inséparable. En sa meilleure amie, la jeune femme voit la fille qu’elle aimerait être, la personne qu’elle considère presque comme parfaite. Elle lui raconte tout depuis de nombreuses années et ne peut pas se passer d’elle. C’est à cette époque que la brunette se met à courir les garçons. Elle apprécie cette sensation de protection dans les bras d’un homme et l’ivresse de la compétition. Pourtant elle n’est jamais tombée amoureuse, considérant ses copains comme des flirts et des expériences. Après trois ans de lycée sous ce même rythme ainsi que l’obtention de son diplôme, Anna décida d’entrer à Harvard comme Otcober pour poursuivre ses études.

Malheureusement, Anna connaissait la première victime, Grace. Elle avait discuté quelques fois, même mangé ensemble à de rares occasions. Anna la trouvait très gentille et intelligente. Elle fut donc très choqué que son amie se soit drogué au point d’avoir une overdose. La prise de substances illicites est répandue dans le campus, surtout durant les fête, mais Anna avait jugée Grace comme quelqu’un de raisonnable qui ne se laisserait pas aller à ce genre d’excès. C’est pour cela que la jeune femme pretta une oreille très attentive aux rumeurs de meurtre. Bien sur au début, lorsqu’elle les entendit pour la première fois elle se mit à rire, mais les morts expliquées à la va vite qui suivirent la déstabilisèrent. Elle n’est pas du genre à croire n’importe quoi, mais étant très affectée par le décés de plusieurs connaissances, même de vue, elle n’eut d’autre solution que de croire à ces rumeur. Dans le campus, cinq étudiants ont été les victimes présumés d’un tueur en série. Les élèves « s’amusent » a le surnommer Veritas, comme la devise de l’université. Cela ne fait pas du tout rire Anna, qui aimerait découvrir l’identité de ce mystérieuse meurtrier. Sa curiosité la perdra…

La personne qui compte le plus pour Anna n’est autre qu’October sa meilleure amie. Elle ne peut pas vivre sans elle et a toujours besoin de son soutient, de son amitié, de sa présence. Sinon la jeune étudiante à de nombreux amis, mais plus des connaissances. Elle a beaucoup de mal à faire confiance et ne se lie d’amitié qu’avec des gens spéciaux. Ce qui explique que quand October n’est pas là, même si elle est très entourée, Anna se sent seule.

Depuis sa plus tendre enfance, Anna veut rentrer dans un grande université. Elle a toujours été attirée par les études et le travail, tout comme par la fête et les relations entre étudiants. Tout naturellement, comme son père avant elle, la jeune fille s’est tournée vers Harvard qui bien que très loin de sa famille, lui offrait les meilleures possibilités pour l’avenir. Il ne faut pas non plus nier que la principale motivation d’Anna fut que sa meilleure amie se destinait aussi pour la grande université Américaine.
Aujourd’hui, la jeune fille est très heureuse d’avoir été acceptée dans l’école, elle en avait douté un moment. Aujourd’hui elle fait la maximum pour garder un niveau acceptable afin de continuer ses études et d’obtenir son diplôme.